Elles avaient été décidées en mars 2019, lors du 133e congrès annuel de l’Ifab (International football association board, l’organe qui définit les Lois du football), et officiellement introduites lors de la Coupe du monde féminine.
Involontaire ou non, une main dans la surface sera désormais sanctionnée
En gros
Désormais, toutes les mains dans la surface, volontaires ou non, seront sanctionnées par l’arbitre.
Quoi de neuf?
C’est sans doute le changement qui aura le plus de pouvoir sur l’issue des matchs. Et aussi celui qui était le plus attendu. L’Ifab a entièrement revisité la partie de la loi 12 relative aux fautes de main et décidé de mettre fin, de façon assez drastique, au «vide juridique» autour des mains dans la surface. Désormais, seront sanctionnées de façon systématique les mains dans la surface, qu’elles soient volontaires ou non, notamment si elles amènent un but ou une occasion de but. Le nouveau texte précise notamment qu’«avoir le bras au-dessus du niveau de l’épaule est rarement une position “naturelle” (…) y compris lors d’un tacle glissé.»
Des exceptions
Si un joueur touche le ballon de la main lorsque son bras est «entre son corps et le sol pour amortir sa chute», ou encore «si le ballon a rebondi depuis une autre partie de son corps ou de celui d’un coéquipier ou adversaire se trouvant à proximité», auquel cas «le contact avec le ballon est souvent impossible à éviter.»
Qu’es-ce que cela apporte ?
Plus de clarté concernant les fautes de main, qui sont très souvent l’objet de litiges. En décidant de sanctionner systématiquement les fautes de main, à l’exception de quelques cas bien précisés (chute, rebond), l’Ifab facilite les décisions arbitrales (même si elle risque de se mettre à dos quelques supporters…).
y’a que en Turquie que tu vois des trucs comme ça 😂
— Algulo (@Algulo2) February 9, 2020
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